Mona Longueville - Créatrice et Conseils en Steampunk
La Science-Fiction est un atout pour penser, questionner le présent ou le futur plus ou moins proche, voire le réinventer, inviter à le façonner différemment. Narrer la fin du monde, ou la découverte de nouvelles planètes par exemple, devient un exercice pour développer la créativité, le sens critique et l'imaginaire du conteur et/ou de son public. Ces récits, qu'ils soient couchés sur le papier, ou retransmis sur les écrans, sont créateurs de débats, en plus d'être d'excellents divertissements. Morpheus dans le film The Matrix, joué par Laurence Fishburne ependant, il m'arrive depuis quelques temps, quelques années déjà, d'avoir l'impression de vivre dans une dystopie plutôt mal écrite, avec un écrivain ou une autrice en roue libre aux commandes. Ou sinon, d'être dans un des simulateurs du GIEC pour jauger l'évolution possible et probable du climat, dans un scénario au niveau... disons "bof-bof". Et cela, même avant l'année 2020 et les joyeusetés du COVID. La fiction rattrape trop la réalité, en quelque sorte. Cela devient difficile de s'extirper de son quotidien, à travers les cultures de l'imaginaire, quand les problématiques qu'elles soulèvent et les inventions qu'elles imaginent sont présentes à ce point dans nos journées. C'est à la fois merveilleux, trépidant, et à la fois très inquiétant. L'être humain a tendance à s'inquiéter d'un danger une fois qu'il est au pied du mur, pas à prévenir ce péril en amont, ou à réfléchir de façon à inventer d'autres possibles. Et force est de constater que mes congénères ont, pour la plupart, une certaine insouciance ou encore "la flemme" de réfléchir même à ce qui pourrait être un danger. Une nouveauté technologie est présentée ? Hop, allez, c'est adopté, sans aucun questionnement philosophique ou éthique sur la chose. On m'a dit que c'était nouveau, je tente, avec la même facilité que l'on peut avoir à remplir un test de personnalité dans un magazine. La lubie des tests génétiques récréatifsA ce sujet, j'aimerais citer la mode des tests ADN d'il y a quelques années. Grâce aux progrès des technologies de séquençage de l'ADN, des laboratoires ont mis en place des tests génétiques récréatifs, afin de connaître mieux ses origines (à ne pas confondre avec des tests génétiques médicaux). Il y a eu une vague de personnes qui ont payé une petite centaine d'euros pour envoyer une goutte de salive, ou un peu de cellules recueillies à l'intérieur des joues. Le but ? Savoir s'ils avaient des origines italiennes ou mexicaines, par exemple. Sans se soucier de la différence entre origine ethnique et géographique, de la fiabilité de la manœuvre, ou encore de savoir si leur échantillon d'ADN allait être utilisé à d'autres fins. Par exemple, des applications scientifiques et commerciales. Oui, l'ADN est une data comme les autres, et peut donc être vendue. Surtout si on a un grand catalogue de données, grâce à une certaine naïveté, à une forme d'insouciance, ou une curiosité d'en apprendre plus sur soi-même... Sans compter la possibilité de faire exploser des tabous généalogiques - un enfant adopté, des frères et sœurs qui ont la même mère mais pas le même géniteur (à ce sujet, une légende urbaine circule comme quoi 30% des pères élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs, sans le savoir - que ça soit des enfants adultérins, ou des bébés échangés à la naissance... D'après cet article, c'est faux, ça serait une intox relayé par des milieux masculinistes, et en terme de chiffres on serait plus proches des 2% environ.) Les Intelligences ArtificiellesOn peut noter un glissement de sens depuis ce début d'année 2023 pour le terme A.I. : initialement prévu pour désigner l'Intelligence Artificielle, (ou I.A. en Français), le terme évoquait il y a peu en quelque sorte "l'âme" des robots, des ordinateurs, ou encore leurs capacités technologiques. En écrivant ces lignes, me reviennent à l'oreille les paroles du personnage de Morpheus dans Matrix 1, qui donnent le titre de cet article: Nous disposons uniquement d'informations fragmentaires, mais nous avons une certitude, c'est qu'à un moment donné à l'orée du 21ème siècle, l'humanité a voulu s'unir dans la célébration. Nous nous sommes émerveillés de notre magnificence dès la venue au monde de l'I.A. (...) une conscience unique qui s'est répandue dans toute une génération de machines. Nous ignorons qui a frappé les premiers, nous ou elles. Mais nous savons que c'est l'humanité qui a assombri le soleil. A l'époque, seul le soleil alimentait les batteries, et les hommes pensaient qu'en fait les machines ne seraient pas capables de survivre, privées d'une énergie au moins aussi abondante que le soleil. Vouloir régner en maître était un rêve, mais c'est nous qui dépendions des machines pour survivre. Nous voilà les victimes de ce que nous appelions l'ironie du sort... Je retranscris ici les paroles que je voulais citer, pour plusieurs raisons pratiques - notamment celle de bien vous préciser les propos voulus - mais aussi et surtout pour signaler que les sous-titres générés automatiquement sont toujours aussi merdiques, et on pense pas assez aux personnes sourdes, malentendantes ou avec un déficit d'audition*. Fichtre, on est en 2023, quitte à se taper des développements de logiciels inquiétants, est ce qu'on pourrait au moins en avoir qui facilite VRAIMENT la vie des gens, et pas avoir des approximations de retranscription ? Du genre l'Iard, pour l'I.A ? Sur un discours aussi iconique ? C'est trop demander ? Bref, reprenons. On notait dans les années 2000 et même 2010 un véritable intérêt, ainsi qu'une peur envers l'outil informatique, en même temps que son développement fulgurant. Nous sommes passés d'un monde sans ordinateurs et sans internet à une société ultra-connectée. 1,57 milliards d'êtres humains possèdent un smartphone en 2014, contre 2,87 milliards en 2020 - Source : Statista. L'illectronisme - ou illettrisme numérique - est encore présent, et les inégalités financières sont réelles pour l'accès à une connexion digne de ce nom et à un smartphone. Le changement de paradigme est cependant là. I robot, film de Science fiction avec Will Smith, en 2004. Le i majuscule du titre joue bien sûr sur la proximité entre le pronom "Je" en anglais, amenant des questions d'identités, ainsi qu'avec le I de Intelligence dans l'acronyme A.I. Le recueil Les Robots d'Isaac Asimov, écrit en 1950 et publié en français en 1967 soulevait déjà des questionnements sur l'intelligence artificielle, la façon dont elle est codée, et comment les robots peuvent se retourner contre leurs créateurs, ou au contraire, les sauver. Je reviendrai plus longuement sur les écrits d'Asimov et notamment les lois de la robotique dans un autre article. Beaucoup de productions de science-fiction du début des années 2000 reprennent ces interrogations, et restent encore aujourd'hui des incontournables du genre. Le film I, Robot, en photo ci-dessus, ou encore le manga Chobits, en sont de très beaux exemples. Extrait du tome 3 du manga Chobits de Clamp On y aperçoit l'attachement émotionnel du héros, Hideki, à Tchii, son ordinateur humanoïde, ainsi que ses questionnements. L'action du manga Chobits du Studio Clamp, paru de 2000 à 2002 en 8 volumes au Japon, se déroule dans un monde assez proche du notre. Les ordinateurs ont une forme humanoïde, et sont devenus les compagnons/aides/amis d'une bonne partie de la population. Hideki, un garçon un peu timide va trouver par hasard un ordinateur ultra perfectionné et au design très mignon, abonnée dans une poubelle. Il décide de la ramener chez lui, et de l'activer. Sa vie bascule alors... On retrouve dans ce manga des éléments caractéristiques des romances Shojos de type mechanical girlfriend**, avec une pointe d'humour potache à la Japonaise - un jeune homme timide et un programme humanoïde, découvrent tout deux la vie, cela donne lieu à des situations cocasses et embarrassantes - mais surtout, et c'est ce qui est le plus intéressant dans cette œuvre, d'énormes questionnements philosophiques : est ce qu'un ordinateur de compagnie peut remplacer un ami humain ? une romance ? Peut-on épouser un robot ? Quand commence la conscience ? Comment guérir d'une amnésie traumatique quand on est un programme ? Les réponses ne sont pas forcément données, et d'autres sujets à controverse viennent se glisser dans la merveilleuse mise en page, qui joue avec les aplats de noir et un style très frais (comme toujours dans les productions du Studio Clamp). C'est au lecteur de rire, et de réfléchir à la fois. Extrait de l'écran d'accueil du site Midjourney, fin mars 2023 Le code la matrice a-t-il muté ? Revenons en 2023. Le terme I.A. regroupe à présent les logiciels de génération de texte ou d'images. Ces systèmes, comme Midjourney, Dall-E, ou encore Chat GPT utilisent des bases de données graphiques ou textuelles. Pour les utiliser, il faut entrer un prompt, c'est à dire une suite de mots clefs bien choisis - ce qui demande des connaissances en culture générale et particulièrement artistique et littéraires, ou alors une bonne recherche google préalable - qui va entraîner un agglomérat des données, et paf, ça fait des Chocapic. Vous obtenez une image, ou un texte, qui correspond à l'invite de commandes que vous avez tapé préalablement. Si vous vous intéressez au fonctionnement de ces logiciels, ou à leurs potentielles dérives, je vous invite à consulter et potasser les quelques liens ci-dessous. La vidéo du youtubeur Defakator explique comment fonctionne ChatGPT, avec notamment l'exemple de la chambre chinoise. L'émission 28minutes d'Arte de mars 2023, sur "L'intelligence Artificielle aura-t-elle la peau de la vérité ?" Une des vidéos présentes sur la chaîne de Monsieur Phi, qui se définit comme "Docteur en philosophie, ce qui ne soigne pas grand chose". J'aime cet humour et sa façon d'aborder la vulgarisation. Le cas Chat GPTLe seul test que j'ai fait pour l'instant sur ce type de logiciels est de demander à Chat GPT de donner une définition du mouvement Steampunk. Voici sa réponse. Capture d'écran de la définition du mouvement Steampunk par Chat GPT - début d'année 2023 Je ne vous cache pas que je me suis prise une grosse claque en lisant cette réponse. Voilà en partie la raison de mon silence sur ce blog depuis mon dernier article en janvier dernier. Durant des événements, j'aime bien être ce que j'appelle "la VRP du Steampunk", et expliquer aux passants ce qu'est ce mouvement, pourquoi on est habillés ainsi, ce qui se cache derrière, et que non, on n'a pas besoin d'attendre carnaval pour s'habiller ainsi, que c'est un plaisir et une passion légitime. Cela fait des années que je travaille ma présentation du Steampunk, de façon à la rendre intelligible pour les badauds intéressés de cette découverte, sans rien enlever à la véracité de mes propos, ou tomber dans une vulgarisation trop approximative. Moi qui voulait écrire toute une série d'articles sur le thème "Les robots et le Steampunk", je me suis sentie congédiée, inutile. Par un programme. Ironie. Certes, j'ai quelque chose que ce programme ne pourra pas m'enlever, ou donner à ses générations de textes : mes souvenirs, mes anecdotes sur ce que j'ai vécu dans le milieu Steampunk Francophone depuis déjà plus de dix ans, et qui je l'espère donnent une certaine saveur et une authenticité à mes écrits. Mais il n'empêche. Ce programme en est à ses balbutiements, et il me pond des réponses très cohérentes, qui tiennent la route... Sincèrement, cela m'a coupé la chique, et surtout l'envie d'écrire. Mais, tout aussi ironiquement, c'est cette anecdote qui me permet de vous parler d'intelligence artificielle et de robots... La technophobie J'ai actuellement deux questions qui me viennent en tête : qu'est ce que ça va être quand on en sera à la dixième version de ce programme ? Et surtout, est ce que ma réaction n'est pas à peu près la même que celle de nos ancêtres face au développement des nouvelles technologies ? Est ce que je ne suis pas dans la position d'une anti-train du 19ème siècle, qui a peur que le cheval de fer rogne des emplois, et développe des décollements de rétine et des avortements ? Car oui, circuler à plus de 80km/h comporte ce genre de risques... Ou du moins, on le croyait à l'époque. Si vous voulez du train impressionnant, repassons-nous ce court-métrage des frères Lumière sur l'arrivée en gare à la Ciotat J'aimerais me raisonner et me dire que je suis juste en train de céder à une sorte de "panique morale", que l'Intelligence Artificielle va nous simplifier la vie, en faisant en cinq minutes des tâches qui prennent trois semaines à un humain. Le temps de rassembler l'information, de l'appréhender, et de la synthétiser... Par exemple, on peut se servir de Chat GPT pour demander des formules excel, et gagner un temps infini. Ou encore, pour les community managers, imaginer des textes pour des programmations Facebook ou Instagram, avec un style "espiègle et malicieux". Et régler le tout en dix minutes, avec un contenu optimisé pour le référencement, plutôt que de faire un brain storming de deux heures, pour générer à peine un mois de contenu en avance...? Ouvriers Luddites en train de casser des machines dans une usine de bonneterie - gravure anglaise du 19ème siècle Pour l'instant, dans l'imaginaire collectif, la technologie ou le progrès remplaçait surtout des métiers manuels, qualifiés parfois d'essentiels, mais surtout dévalorisés en terme de revenus salariés, et questionnant sur le point de vue santé, ou d'épanouissement culturel. Le Steampunk, qui est le thème de ce blog au départ, se base essentiellement sur une époque où les progrès technologiques ont connu un bond fulgurant, à tel point qu'on parle de première révolution industrielle. Il y a eu l'essor du chemin de fer dont nous avons déjà parlé, mais aussi la machine à vapeur, le télégraphe... De merveilleuses inventions, synonymes de progrès ! Mais qui dit progrès ne dit pas toujours acceptation sociale, comme nous pouvons le voir avec le mouvement Luddite, illustré ci-dessus. L'invention des métiers à tisser mécaniques a suscité en Angleterre une peur chez les professionnels du textile, principalement les tondeurs de draps, les tisserands sur coton et les tricoteurs sur métiers. Un violent conflit social les opposera aux manufacturiers. De nombreuses machines seront détruites dans les usines en 1811 et en 1812. Au départ il s'agissait de réactions collectives spontanées, qui se sont peu à peu unies, et qui ont abouties à une hausse des salaires dans la profession. Le mouvement continue jusqu'en 1817 environ... Mais il s’essouffle peu à peu, en partie à cause de l'instauration de la peine capitale en 1813 pour "bris de machines", entraînant la pendaison d'une bonne dizaine de luddites, ainsi que des envois au bagne en Australie ... On comprend que devant de telles menaces, le mouvement de révolte de ces ouvriers se soit un peu éteint. Meme qui traite avec humour du projet de l'entreprise Levis d'utiliser des mannequins générés par des logiciels d'I.A., plutôt que des humains, de façon à coller au plus près au physique de ses clients Ce qui change aujourd'hui avec ces nouveaux logiciels de génération de texte et d'images, c'est qu'ils touchent des professions intellectuelles, qui demandaient auparavant aux humains des années d'étude. Pour un écrivain ou un artiste graphique, il faut le temps de trouver son style. Pour un avocat ou un juriste, il faut le temps pour aborder le Droit, le comprendre, se spécialiser dans un domaine. D'autres domaines seront sans aucun doute impactés. La plupart des métiers va subir une révolution dans les mois qui viennent, si ce n'est dans les prochaines semaines seulement. Ou une réduction pure et simple des effectifs, un peu à la manière des hôtes et hôtesses de caisse face à l'arrivée des caisses automatiques dans les supermarchés. On voit déjà des effets en Chine dans le domaine de l'illustration de jeux vidéos. Au lieu de demander une illustration en une semaine à leurs équipes de 10 personnes, les managers demandent à présent quarante propositions différentes en une semaine à deux graphistes, par exemple. Les offres d'emplois pour ce type de poste sont en chute libre. Il va falloir se fédérer en tant que travailleurs et travailleuses, pour exiger des mises à jour et des avancées sociales en terme de code du travail (on peut s'inspirer de la hausse des salaires obtenue par les Luddites, par exemple) ; le respect des copyrights ; et parler de la nécessité de sortir d'une logique qui veut que les gains de productivité dus aux machines se fassent au profit du capital, sans gain de confort ou de niveau de vie pour les travailleurs et travailleuses - ou alors, cela se compte en clopinettes face aux profits engendrés. Et il va falloir également se fédérer en tant que consommateurs et consommatrices, afin d'exiger des garanties de travail créatif humain derrière les produits que l'on achète. Image digne d'un meme, créée par mes soins en cinq minutes sous Canva, avec les éléments proposés en ligne par le site. Canva est souvent décrié dans les milieux professionnels créatifs, comme étant une sorte de Photoshop au rabais, mais qui se fait passer pour un logiciel de la qualité de Photoshop : avant les logiciels de génération d'image, l'accès à Canva avait déjà fait beaucoup de remous... Loin de moi l'idée de prétendre que les métiers créatifs sont forcément merveilleux à vivre : la précarité, la difficulté à faire comprendre que ce sont de véritables boulots, dignes d'être payés, la concurrence avec des concours spéculatifs, des managers ou des commerciaux qui rabaissent les créatifs et qui ne comprennent pas les contraintes de ces métiers... La réalité n'est pas forcément tendre. Cependant, quitte à travailler, et assister à l'essor des programmes et des robots, on peut peut-être espérer pour l'humanité plus de boulots de ce type..? Est ce que la créativité doit se faire bouffer par les logiciels ? Ne peut-on pas utiliser les machines pour travailler moins (durement ou physiquement) et vivre mieux ? Un extrait des premières bulles de l'album "La cité des eaux mouvantes" de la série Valérian, par Christin et Mézières. Dans les années 1970, on imaginait le futur 2720 avec l'humanité occupée par des machines à rêves, et des brigades temporelles pour veiller sur eux... Quel futur imagine-t-on aujourd'hui ? Bref, aux accusations de technophobie, j'ai envie de répondre que j'ai lu trop de science-fiction pour savoir que ça va être franchement rock 'n roll (pour rester polie) dans les années à venir. Parce que malgré la longueur de mon article, je n'ai pas encore parlé du fait que les logiciels de génération d'images et de textes sont pour l'instant cantonnés à une seule tâche, au lieu d'être configurés pour faire du deep learning... ou de ce qu'il va se passer pour le domaine de l'illustration si Adobe lance son propre logiciel d'I.A., nourri par les images de sa banque de données légales et non pas volées sur les réseaux... et encore qu'on va avoir droit à une vague de fake news sans nom, que cela soit pour le lol ou encore pour amplifier des problèmes diplomatiques internationaux. Faut-il ralentir ? Je réponds oui. Faut-il préparer du pop-corn pour assister à l'implosion de nos emplois, d'internet et de notre système d'information ? Je réponds "Salé ou sucré ?". Salutations Vaporeuses, Mona Longueville (Personnellement j'aime bien le salé) #blogsteampunk #logicielsIA #midjourney #chatgpt #définitionsteampunk #sciencefiction #ScienceFictionIsreal #luddism #mouvementluddite #testadn #peurdutrain #technophobie #popcorn #jesperenepastropvousavoirtropdéprimé * Oui Hélène si tu lis ces lignes, je pense à toi et à toute la merveilleuse sensibilisation que tu fais concernant cette cause. Merci d'être aussi investie, et de mieux faire comprendre ces problèmes.
** Si le sujet de la mechanical girlfriend vous a plu, précisez-le en commentaires : j'ai découvert en écrivant cet article, et je pense que cela pourrait être intéressant de le développer.
1 Commentaire
A la fin de l'année dernière, j'ai évoqué sur les réseaux sociaux mon envie d'écrire une série d'article sur les robots. Pourquoi ? Parce que les robots c'est trop cool - comme les nœuds papillons d'ailleurs. Et vous avez été nombreux et nombreuses à approuver ce thème, je vous en remercie, c'est super d'avoir autant de soutien. J'ai commencé à m'intéresser au Steampunk grâce aux costumes, et à la créativité que l'on peut exprimer via la couture et le Do It Yourself*. Pour commencer cette série d'articles, je me suis donc tournée vers un Vaporiste dont le costume m'a énormément marquée en 2022 : Korri O'Korgan, et son robot d'origine mexicaine, j'ai nommé Tuco, il hombre mecanico.
Korri, que j'ai connu via le forum Steampunk.fr, a gentiment accepté de répondre à mes questions : Qu'est ce qui t'a inspiré, es tu parti d'un robot déjà existant ? "Je ne suis pas parti d'un robot déjà existant... Même si techniquement c'est l'évolution d'un autre de mes costumes, un robot pirate. Je me suis quand même beaucoup inspiré des déguisements qu'on pouvait se faire quand on était petit avec un carton pour le corps, un pour la tête et des bouchons de bouteille pour faire des boutons. Je voulais faire un robot parce que c'est quelque chose qu'on voit rarement dans le steampunk en France, et je voulais faire un méchant parce que c'est encore plus rare qu'un costume de robot. J'invente toujours une histoire** à mes costumes pour en faire des personnages à part entière. Voici donc Tuco, un automate d'aide agricole qui a viré desperados après que son propriétaire ait mis de la tequila par erreur dans la chaudière du robot. La principale inspiration de ce robot est son homonyme du film Le bon, la brute et le truand. Bande-annonce du film mythique Le bon, la brute et le truand, de Sergio Leone, en 1966 C'est la quintessence de ce genre de film. Une petite pépite à regarder. Tuco est dans ce film un bandit comique, maladroit et volubile, recherché par les autorités. Combien de temps as tu mis (approximativement) pour concevoir et réaliser ta tenue ? En terme de temps je ne saurais pas trop dire, la conception est plutôt simple. Le plus compliqué c'est de trouver LA pièce qui va bien aller. En l'occurrence, j'ai eu la chance : le pot de fleur qui me sert de tête s'ajuste parfaitement sur l'ouverture du bidon de jardinage qui me sert pour le corps. Allez, je dirais une bonne journée de travail en comptant le découpage et la peinture. Croquis de la base du projet - il faut toujours coucher ses idées sur papier, pour voir les différences avec la réalisation finale, s'il y en a. Comment est ce que tu t'y es pris ? As tu des anecdotes à raconter sur la création de ce robot ? Le corps est un bidon en plastique de jardinage dont le fond est découpé pour laisser passer mon corps. La tête est un pot de fleur - mis à l'envers - avec de la moustiquaire pour la bouche et une lampe autocollante pour l'œil. Le Sombrero est fait avec des chutes de mousse isolante pour climatiseur. Au début j'avais peur qu'on m'accuse d'appropriation culturelle*** mais finalement je me suis inquiété pour rien car je n'ai eu que de bons retours sur le costume. Je fait parfois peur aux gamins mais en général ils adorent. Des photos du WIP (ou Work In Progress) du costume du robot Steampunk Tuco - On distingue bien les différentes parties utilisées Petite curiosité, d'où te vient le poncho ? J'ai trouvé le poncho sur Vinted. Est ce que ça change quelque chose pour toi d'être en convention avec un masque ? Est ce que tu as un rapport différent avec le public, avec les amis présents ? Est ce que tu t'autorises plus de choses en terme de Roleplay ? En vrai, c'est complètement à double tranchant, d'un côté je m'éclate à jouer mon personnage, je joue avec le public, j'hésite pas à poser quand on me le demande sans me soucier de la tête que j'ai sous le casque. D'un autre côté je sais que je ne vais pas forcément pleinement profiter de la convention parce que je sacrifie pas mal de confort, j'ai chaud, je passe difficilement dans les allées si il y a un peu trop de monde, je me soucie constamment de ne pas accrocher le costume dans quelque chose ou quelqu'un pour ne pas abîmer quelqu'un ou quelque chose... Je ne vais pas forcément profiter des stands à cause de la vision réduite ou alors je suis obligé de retirer le casque qui est encombrant à porter à la main. Je sais aussi que je vais avoir mal aux épaules et souffrir de courbatures pendant une semaine juste pour l'avoir porté un weekend. On imagine en effet le poids d'un tel attirail, ou la difficulté à se frayer un chemin à travers les stands... Chapeau ! Mais tout ça vaut le coup je trouve parce que j'adore faire rigoler les enfants et les parents, jouer avec d'autres personnes en costume qui vont parfois trouver un adversaire le temps d'une photo ou d'une vidéo. Ce genre de costume me permet aussi de temps en temps de faire la statue au bord d'un stand et effrayer la pauvre victime qui m'observe de trop près pensant que je suis un mannequin décoratif (par les dieux ce que je kiff faire ça xD ) Tuco contre Lady Eidolon, pour un duel imaginaire entre amoureux - photo par Justine Gozillon Le steampunk m'a vraiment appris à vaincre ma timidité mine de rien, mais elle a tendance à ressortir quand même lorsque je porte un costume où on voit mon vrai visage. Et puis j'aime bien quand les copains du steam me traitent de grand malade quand ils me voient arriver en scaphandre par 30°C à l'ombrelle xD ..." 01001101 01100101 01110010 01100011 01101001 00100000 01100100 01100101 00100000 01110110 01101111 01110100 01110010 01100101 00100000 01101100 01100101 01100011 01110100 01110101 01110010 01100101 Eh oui, à la suite de cette interview, et de cette erreur de frappe, on peut officiellement dire que les robots sont toujours aussi cools, et que quand un.e Vaporiste juge la température, ce n'est pas à l'ombre, mais à l'ombrelle. So steampunk de dire ça, je trouve. Si vous avez aimé découvrir Tuco, el hombre mecanico, et en attendant mes prochains articles sur les robots et le Steampunk, je vous conseille d'aller regarder les deux émissions youtube ci-dessous : Une belle interview de l'inventeur et artiste plasticien Futuravapeur avec ses Robotrons En savoir plus sur les robots d'hier et aujourd'hui avec Nicolas Rougier Avant de finir totalement cet article : si Tuco fonctionne grâce à de la tequila dans sa chaudière, personnellement mon sang est sans doute composé de thé. Cet article vous a plu et vous en voulez d'autres ? Aidez-moi à carburer à l'earl grey et au oolong chataîgne, en me payant un thé sur Ko-fi ! Cela me permettra de vite revenir publier sur les robots, les automates et les androïdes d'hier et aujourd'hui, et leur rapport avec le Steampunk. Salutations Vaporeuses, Mona Longueville #steampunk #robotsteampunk #costumedequalitay #steampunkfrance #steampunkfrancophone #robotméchant #lebonlabruteetleméchant #stylepulp * DIY ou Do It Yourself, en français : Fais le toi-même, est une des bases du mouvement Punk, et par conséquent du Steampunk. J'en ai déjà parlé dans cet article.
** On parle d'histoire, mais on peut aussi parler de background pour un personnage : d'où vient-il, qui était sa famille, quelles sont ses motivations. *** On parle d'appropriation culturelle quand quelqu'un se sert des éléments matériels et immatériels d'une culture pour l'usurper, la réduire uniquement à des clichés, avec une connotation d'exploitation et de domination. Ici, avec ce costume, nous sommes plutôt du côté clair de la force, vers l'appréciation culturelle : on connaît les risques de l'appropriation (donc on les évite au maximum), on se base sur des éléments culturels issus de la pop culture, et on sait les diffuser, en parler. Ce que j'aime avec l'appréciation culturelle, c'est qu'on se base sur l'apprentissage de l'autre, sur l'échange interculturel, qui provoque de l'enrichissement. On est loin d'une attitude qui serait uniquement basée sur le politiquement correct. Les années passent et se ressemblent… Les traditions se font, et se défont. Cette année, il n’y a pas eu sur Paris de Noël Steampunk organisé par l’association la Société des Libellules. J’aurai voulu vous embarquer dans un conte de fin d’année à la Dickens, avec les fantômes des Noëls passés, présents, et futurs… Par simplicité d’écriture (j'ai commencé à rédiger cet article en étant en mode « j'ai trop mangé/trop bu, c’est la période des fêtes, quel jour on est déjà… ? ») je vous propose de se contenter des jolis souvenirs des Noëls d’avant…
Il y a eu la sortie du 15 janvier 2022, « le dernier Noël après la fin du monde » qui a dérogé à cette règle. Ce titre, comme vous vous en doutez peut-être, est un clin d’œil à l’excellent livre Le dernier restaurant avant la fin du monde, qui est le deuxième volume de la pentalogie Le guide du voyageur intergalactique de Douglas Adams. Ce livre a lui-même inspiré le titre du bar Parisien « Le dernier bar avant la fin du monde », que j’avais eu la chance de découvrir pendant le premier Steam-Tour, en 2012, soit il y a dix ans, quand je commençais le Steampunk... Oui, j’avais promis que cet article parlerait de souvenirs, je ne mentais pas. Allez, en route ! Les coulisses du musée des arts forainsGrâce au réseau de Lady Chapillon, créatrice du forum steampunk.fr, nous avons pu de nombreuses fois profiter d’un lieu merveilleux et magique. J’ai nommé, le musée des arts forains, dans les pavillons de Bercy. Oui oui, en plein milieu du 12ème arrondissement se cache de la féérie à l’état pure. Très peu ouvert dans l’année (ce qui garantit son côté exceptionnel), on y trouve des manèges datant du 19ème et du 20ème siècle, conservés avec soin, et remis en état pour le bonheur des petits et des grands. Un aperçu de ce magnifique musée Le visiteur et la visiteuse pourront se diriger vers le guichet, et acheter des billets afin de monter à bord du Vélocipède, ou des Gondoles Italiennes, ou participer à une course endiablée… ou préférer une visite libre, afin de profiter des spectacles proposés, admirer les décors, écouter du chant mongol diphonique, ou encore valser en amoureux, dans une ambiance de cirque et de fêtes. Bref, c’est tout à fait charmant, et à faire au moins une fois dans sa vie. Deux Vaporistes plein d'amour qui dansent, immortalisés par Angeline Mattiocco C'était le jour où je les rencontrais tout les deux, Sophie Calomme et Antoine Jolivet, après avoir BEAUCOUP discuté avec ce dernier sur les réseaux pendant des années... Les joies des rencontres internet ! Les Vaporistes présent.e.s lors des sorties profitent de cet endroit enchanteur… mais font aussi profiter le public présent de leurs habits, et d’interactions dans un esprit RolePlay. Par exemple, descendre d’un manège avec une robe longue genre silhouette 1860, et saluer les enfants d’un air de Mary Poppins… être en rouge et blanc, tel un père Noël à vapeur, qui cherche son Rudolph partout… ou bien encourager les automates de la course, en les invectivant tel un croisement entre un capitaine Haddock et un titi parisien à l’accent vieillot… Ces échanges sont l’occasion de parler de la passion du Steampunk, du théâtre ou du jeux de rôles, et de faire vivre la magie des fêtes. L'ambiance du musée est très feutrée, et les lumières très chaudes... De quoi perdre parfois son sens de l'orientation, mais on s'habitue très vite. La cour du musée des arts forains propose toujours de quoi se restaurer, et quelques boissons typiques de l'hiver, comme des vins chauds ! La course des garçons de café, un grand moment typique et incontournable à Paris ! De plus, le directeur de ce musée est un grand fan du Steampunk, et apprécie grandement nos venues costumées, et les encourage. Une année, grâce à sa générosité et à son engouement pour le mouvement, il nous a permis de venir voir les coulisses du musée... De grandes réserves où attendent des éléments de manèges, soigneusement préservés, en attente d'être réparés, remis en valeur... Un délice à voir ! Cette girafe a peut être attendu quelques mois dans la réserve, avant d'être restaurée et mise en scène, pour être admirée du public ! Sylar et Herr Rizon, l'air canaille, prêts à fêter dignement la fin d'année Le musée des arts forains regorge de spots pour se prendre en photo, du pain béni pour les photographes qui nous accompagnent à chaque fois ! La hotte à cadeauxAfin de se gâter entre amis, même quand on ne se connaît pas, ou pas trop, la tradition de la hotte à cadeaux est toujours d'une grande convivialité. Pour faire plaisir, la Société des Libellules - association Steampunk Parisienne que j'ai participé à fonder en 2014, dont j'ai été Présidente / Graphiste puis Secrétaire / Graphiste - préconisait d'offrir quelque chose en rapport avec le Steampunk, aux alentours de 5-10 euros, si c'était un objet acheté dans le commerce, ou qu'il fallait acheter des fournitures pour le fabriquer. Les Vaporistes sont de grands fans de Science-fiction. Les livres sont donc toujours mis à l'honneur dans les cadeaux que l'on trouve dans la hotte. C'est l'occasion de faire découvrir à quelqu'un un ouvrage qui nous a plu, et d'en parler ensuite durant la soirée. Une bonne façon de rompre la glace pour faire connaissance ! On peut aussi en profiter pour offrir des objets hors du commun, chinés en brocantes. Raconter ensuite l'histoire de l'objet, sa provenance, le vide-grenier où vous avez âprement discuté le prix ! Si vous n'avez pas toutes ces informations en tête, vous pouvez toujours inventer une lutte contre un automate aux dents tranchantes : la personne qui recevra le cadeau s'en souviendra, à coup sûr... Ici, vous avez un cadre chiné en brocante, avec une montgolfière en papier découpé, sur le thème de Noël, offert pendant le dernier Noël après la fin du monde... Histoire de s'envoler avec légèreté, loin des soucis post-covid, et flotter au-dessus des effluves de Smog... Oh oh oh ! Les cadeaux offerts peuvent aussi être fait à la main. Le Steampunk, après tout, comme je l'avais expliqué dans mon article "Le Punk dans le Steampunk", encourage le Do It Yourself, c'est à dire le fait d'apprendre à faire les choses par soi-même. Je conseille juste, pour les cadeaux de hotte, de s'y prendre un peu en avance afin de trouver quelque chose de qualité, et de glisser dans le paquet - ou dans le furoshiki - une note indiquant que le cadeau vient de vous. Cette charmante petite attention évitera les questions du genre "Mais au fait, qui m'a offert ce superbe présent ? Il faut que je le ou la remercie !" Les visites de muséesEntre uchronie et anachronisme, au musée d'Orsay La Société des Libellules s'est toujours présentée comme une association de promotion de la culture Steampunk, créatrice de temps de rencontres entre Vaporistes. C'est donc tout naturellement que des sorties culturelles entre adeptes du Steampunk se sont intégrées aux programmes des sorties de fin d'année. Cela permet des interactions roleplay comme au musée des arts forains, avec les visiteurs et les visiteuses, mais aussi le bonheur d'être devant un tableau du 19ème siècle, habillé quasiment comme dans le tableau ! Comme si la peinture avait pris vie... Découverte du musée de la Vie Romantique, au pied de Montmartre... Un plaisir de voir les affaires de l'écrivaine Georges Sand ! Et ensuite de boire un chocolat chaud bien mérité dans le salon de thé attenant. Il faut cependant souligner que, bien que je raffole de ces moments, les visites des musées ne sont pas forcément les moments où les Vaporistes sont au rendez-vous, lors des rassemblements de fin d'année. C'est toujours délicat de prévoir ce genre de moments, quand on fait partie de l'orga. Est-ce qu'on prévoit la sortie au musée après les arts forains, dans quel cas ça va faire trois activités dans la même journée - musée des arts forains, deuxième musée, et ensuite la soirée ? Est ce qu'on prévoit le musée le dimanche, ce qui permet de prévoir un week-end dans l'esprit des Steam-Tours, mais dans ce cas on ne prévoit rien avant 14h du matin, car ça sera le lendemain de la soirée, mais celles et ceux qui viennent sur Paris spécialement pour les retrouvailles devront partir prendre leurs trains ? Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question. Dépoussiérer l'image de la visite au musée pour la rendre fun n'est pas chose aisée, même face à des férus d'histoire, avec un sens de l'esthétique poussé. La danseuse au repos de Degas, au musée d'Orsay, en 2020 Pour en savoir plus sur cette sculpture et les conditions des danseuses de l'époque, c'est par ici (eh oui aller au musée, ce n'est pas seulement savourer de l'art, c'est aussi en apprendre plus sur les us et coutumes des époques précédentes...) Je peux simplement parler de la vive émotion de découvrir enfin une œuvre en vrai, de l'admirer avec une bonne lumière - les musées Parisiens sont au top en terme de scénographie, en général - en compagnie de quelques motivé.e.s, qui pousseront eux aussi des soupirs d'aise face à un tableau, ou une sculpture. Aussi, la vue de la danseuse au repos de Degas, et son ruban dans les cheveux me restera longtemps en mémoire. Quelle précision, quelle délicatesse, quelle finesse. Les petits bonus prévus quand on fait partie de l'organisationL'avantage de faire partie de l'orga, c'est qu'on peut prévoir des surprises en plus pour les invités. Un peu comme quand on est petits, et que les membres de la famille plus âgés préparent les fêtes avec des costumes, des manigances pour mieux nous surprendre et faire vivre toujours un peu plus longtemps la magie de Noël. Des petits badges, des petits badges, encore des petits badges ! Tout d'abord, les badges. Oui, une de mes principales motivations pour organiser des événements Steampunk, c'est tout simplement ça. Pouvoir aider au choix du design du badge, le concevoir, régler des détails de précision sur la gravure laser, puis passer - toujours la veille de l'événement sinon ce n'est pas drôle - une heure ou deux à coller les fixations à l'arrière entre membres de l'association, en prenant l'apéro, et des nouvelles des un.e.s et des autres. Parmi les autres activités proposées, on peut noter la fabrication de ce puissance 4 en gravure laser, ainsi que d'autres jeux et des lots à gagner pour les concours d'éloquence. Le but ici n'est pas de mettre des libellules partout - quoique - mais bel et bien de continuer cet idée de Do It Yourself et d'immersion. Soigner les petits détails, c'est aussi permettre aux invités de la fête une réelle déconnexion, et d'être quelques heures hors du temps, du quotidien... à simplement jouer comme des enfants. Des enfants qui ont grandi et qui reprendront une pinte de bière de Noël, certes. Pour revenir sur les concours d'éloquence, l'acoustique des lieux ne permettait pas forcément toujours de profiter au mieux des discours inventés par les participant.e.s, pour coller au mieux au thème de l'année. Mais j'ai toujours été agréablement surprise par l'imagination déployée, la verve de certain.e.s, et la complexité des récits que l'on peut obtenir avec dix minutes de préparation uniquement. (Je mettrai tout ceci au profit de l'émulation du groupe et de l'esprit bon enfant qui se dégagent de ces moments, plutôt que d'attribuer tout cela à la consommation de bière de Noël précédemment évoquée...). Une parodie de chant de Noël, par Esther Cristol - je plaide coupable, je lui avais donné l'idée - et j'ai eu grand plaisir à mettre tout ça en page Une véritable joie de chanter tous ensemble à la fin de la soirée ! Que serait la période des fêtes sans un chant approprié ? Que serait une sortie Steampunk sans un peu d'auto-dérision ? C'est pour cela qu'une année, nous avons parodié "Mon beau sapin" en "Mon beau rouage". La question du rouage et de son port fait souvent débat dans la communauté Vaporiste. J'en parlerai sans doute dans un prochain article. Ici, à travers cette réécriture d'une chanson bien connue, nous avions décidé de lui rendre hommage. En jouant sur la proximité entre le foret et la forêt, et en incorporant les mots craft (synonyme anglais pour bricolage, en gros), et steameurs (équivalent de Vaporiste), le texte s'inscrit dans le mouvement Steampunk avec simplicité et humour. Elie Eastwick, présidente de la Société des Libellules, en mode smile et bonnet de Noël à la sauce Steampunk Dernière chose qui me tient à cœur particulièrement dans les souvenirs des Noël Steampunk, c'est la complicité avec les membres actifs de la Société des Libellules, particulièrement Elie Eastwick et Esther Cristol. Faire partie de l'organisation demande beaucoup de temps, beaucoup d'engagements, mais grâce à la locomotive de tête, on part loin, parfois très loin dans nos délires... et les Vaporistes comprennent, nous suivent, et nous remercient chaudement... Comme je vous remercie énormément à mon tour d'avoir lu tout cet article. S'il vous a plu, si vous avez un souvenir à rajouter, je vous invite à laisser un commentaire, ou alors, à défaut d'un vin chaud sur le marché de Noël, à aller sur mon profil Ko-fi me payer un thé. Oui j'ai toujours le projet d'un jour donner des conférences basées sur mes articles et mon expérience de plus de dix ans dans la sphère du Steampunk, mais le père Noël vient juste de passer, j'ai déjà eu des supers cadeaux, du coup je me résous à des objectifs plus raisonnables pour l'instant ! En attendant, je vous souhaite une merveilleuse année 2023, pleine de bonnes choses et de rétro-futurisme ! Avec des rouages en prime. Salutations vaporeuses, Mona Longueville #steampunk #steampunkfrancophone #steampunkparis #retrofuturisme #noelsteampunk #sortiedenoel #meilleurssouvenirsdenoel Ressources utilisées pour écrire cet article : vous vous en doutez, principalement mon cerveau et mes souvenirs. Je profite cependant de cette partie pour vous encourager à aller visiter des musées, c'est si cool. et encore une fois, bonne année 2023 !
|
Mona LonguevilleForte de mes 10 années d'expériences dans le milieu Steampunk Francophone, je vous propose ici mes conseils et mon retour d'expérience de terrain. Archives
Avril 2023
Categories
Tous
|