Mona Longueville - Créatrice et Conseils en Steampunk
La Science-Fiction est un atout pour penser, questionner le présent ou le futur plus ou moins proche, voire le réinventer, inviter à le façonner différemment. Narrer la fin du monde, ou la découverte de nouvelles planètes par exemple, devient un exercice pour développer la créativité, le sens critique et l'imaginaire du conteur et/ou de son public. Ces récits, qu'ils soient couchés sur le papier, ou retransmis sur les écrans, sont créateurs de débats, en plus d'être d'excellents divertissements. Morpheus dans le film The Matrix, joué par Laurence Fishburne ependant, il m'arrive depuis quelques temps, quelques années déjà, d'avoir l'impression de vivre dans une dystopie plutôt mal écrite, avec un écrivain ou une autrice en roue libre aux commandes. Ou sinon, d'être dans un des simulateurs du GIEC pour jauger l'évolution possible et probable du climat, dans un scénario au niveau... disons "bof-bof". Et cela, même avant l'année 2020 et les joyeusetés du COVID. La fiction rattrape trop la réalité, en quelque sorte. Cela devient difficile de s'extirper de son quotidien, à travers les cultures de l'imaginaire, quand les problématiques qu'elles soulèvent et les inventions qu'elles imaginent sont présentes à ce point dans nos journées. C'est à la fois merveilleux, trépidant, et à la fois très inquiétant. L'être humain a tendance à s'inquiéter d'un danger une fois qu'il est au pied du mur, pas à prévenir ce péril en amont, ou à réfléchir de façon à inventer d'autres possibles. Et force est de constater que mes congénères ont, pour la plupart, une certaine insouciance ou encore "la flemme" de réfléchir même à ce qui pourrait être un danger. Une nouveauté technologie est présentée ? Hop, allez, c'est adopté, sans aucun questionnement philosophique ou éthique sur la chose. On m'a dit que c'était nouveau, je tente, avec la même facilité que l'on peut avoir à remplir un test de personnalité dans un magazine. La lubie des tests génétiques récréatifsA ce sujet, j'aimerais citer la mode des tests ADN d'il y a quelques années. Grâce aux progrès des technologies de séquençage de l'ADN, des laboratoires ont mis en place des tests génétiques récréatifs, afin de connaître mieux ses origines (à ne pas confondre avec des tests génétiques médicaux). Il y a eu une vague de personnes qui ont payé une petite centaine d'euros pour envoyer une goutte de salive, ou un peu de cellules recueillies à l'intérieur des joues. Le but ? Savoir s'ils avaient des origines italiennes ou mexicaines, par exemple. Sans se soucier de la différence entre origine ethnique et géographique, de la fiabilité de la manœuvre, ou encore de savoir si leur échantillon d'ADN allait être utilisé à d'autres fins. Par exemple, des applications scientifiques et commerciales. Oui, l'ADN est une data comme les autres, et peut donc être vendue. Surtout si on a un grand catalogue de données, grâce à une certaine naïveté, à une forme d'insouciance, ou une curiosité d'en apprendre plus sur soi-même... Sans compter la possibilité de faire exploser des tabous généalogiques - un enfant adopté, des frères et sœurs qui ont la même mère mais pas le même géniteur (à ce sujet, une légende urbaine circule comme quoi 30% des pères élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs, sans le savoir - que ça soit des enfants adultérins, ou des bébés échangés à la naissance... D'après cet article, c'est faux, ça serait une intox relayé par des milieux masculinistes, et en terme de chiffres on serait plus proches des 2% environ.) Les Intelligences ArtificiellesOn peut noter un glissement de sens depuis ce début d'année 2023 pour le terme A.I. : initialement prévu pour désigner l'Intelligence Artificielle, (ou I.A. en Français), le terme évoquait il y a peu en quelque sorte "l'âme" des robots, des ordinateurs, ou encore leurs capacités technologiques. En écrivant ces lignes, me reviennent à l'oreille les paroles du personnage de Morpheus dans Matrix 1, qui donnent le titre de cet article: Nous disposons uniquement d'informations fragmentaires, mais nous avons une certitude, c'est qu'à un moment donné à l'orée du 21ème siècle, l'humanité a voulu s'unir dans la célébration. Nous nous sommes émerveillés de notre magnificence dès la venue au monde de l'I.A. (...) une conscience unique qui s'est répandue dans toute une génération de machines. Nous ignorons qui a frappé les premiers, nous ou elles. Mais nous savons que c'est l'humanité qui a assombri le soleil. A l'époque, seul le soleil alimentait les batteries, et les hommes pensaient qu'en fait les machines ne seraient pas capables de survivre, privées d'une énergie au moins aussi abondante que le soleil. Vouloir régner en maître était un rêve, mais c'est nous qui dépendions des machines pour survivre. Nous voilà les victimes de ce que nous appelions l'ironie du sort... Je retranscris ici les paroles que je voulais citer, pour plusieurs raisons pratiques - notamment celle de bien vous préciser les propos voulus - mais aussi et surtout pour signaler que les sous-titres générés automatiquement sont toujours aussi merdiques, et on pense pas assez aux personnes sourdes, malentendantes ou avec un déficit d'audition*. Fichtre, on est en 2023, quitte à se taper des développements de logiciels inquiétants, est ce qu'on pourrait au moins en avoir qui facilite VRAIMENT la vie des gens, et pas avoir des approximations de retranscription ? Du genre l'Iard, pour l'I.A ? Sur un discours aussi iconique ? C'est trop demander ? Bref, reprenons. On notait dans les années 2000 et même 2010 un véritable intérêt, ainsi qu'une peur envers l'outil informatique, en même temps que son développement fulgurant. Nous sommes passés d'un monde sans ordinateurs et sans internet à une société ultra-connectée. 1,57 milliards d'êtres humains possèdent un smartphone en 2014, contre 2,87 milliards en 2020 - Source : Statista. L'illectronisme - ou illettrisme numérique - est encore présent, et les inégalités financières sont réelles pour l'accès à une connexion digne de ce nom et à un smartphone. Le changement de paradigme est cependant là. I robot, film de Science fiction avec Will Smith, en 2004. Le i majuscule du titre joue bien sûr sur la proximité entre le pronom "Je" en anglais, amenant des questions d'identités, ainsi qu'avec le I de Intelligence dans l'acronyme A.I. Le recueil Les Robots d'Isaac Asimov, écrit en 1950 et publié en français en 1967 soulevait déjà des questionnements sur l'intelligence artificielle, la façon dont elle est codée, et comment les robots peuvent se retourner contre leurs créateurs, ou au contraire, les sauver. Je reviendrai plus longuement sur les écrits d'Asimov et notamment les lois de la robotique dans un autre article. Beaucoup de productions de science-fiction du début des années 2000 reprennent ces interrogations, et restent encore aujourd'hui des incontournables du genre. Le film I, Robot, en photo ci-dessus, ou encore le manga Chobits, en sont de très beaux exemples. Extrait du tome 3 du manga Chobits de Clamp On y aperçoit l'attachement émotionnel du héros, Hideki, à Tchii, son ordinateur humanoïde, ainsi que ses questionnements. L'action du manga Chobits du Studio Clamp, paru de 2000 à 2002 en 8 volumes au Japon, se déroule dans un monde assez proche du notre. Les ordinateurs ont une forme humanoïde, et sont devenus les compagnons/aides/amis d'une bonne partie de la population. Hideki, un garçon un peu timide va trouver par hasard un ordinateur ultra perfectionné et au design très mignon, abonnée dans une poubelle. Il décide de la ramener chez lui, et de l'activer. Sa vie bascule alors... On retrouve dans ce manga des éléments caractéristiques des romances Shojos de type mechanical girlfriend**, avec une pointe d'humour potache à la Japonaise - un jeune homme timide et un programme humanoïde, découvrent tout deux la vie, cela donne lieu à des situations cocasses et embarrassantes - mais surtout, et c'est ce qui est le plus intéressant dans cette œuvre, d'énormes questionnements philosophiques : est ce qu'un ordinateur de compagnie peut remplacer un ami humain ? une romance ? Peut-on épouser un robot ? Quand commence la conscience ? Comment guérir d'une amnésie traumatique quand on est un programme ? Les réponses ne sont pas forcément données, et d'autres sujets à controverse viennent se glisser dans la merveilleuse mise en page, qui joue avec les aplats de noir et un style très frais (comme toujours dans les productions du Studio Clamp). C'est au lecteur de rire, et de réfléchir à la fois. Extrait de l'écran d'accueil du site Midjourney, fin mars 2023 Le code la matrice a-t-il muté ? Revenons en 2023. Le terme I.A. regroupe à présent les logiciels de génération de texte ou d'images. Ces systèmes, comme Midjourney, Dall-E, ou encore Chat GPT utilisent des bases de données graphiques ou textuelles. Pour les utiliser, il faut entrer un prompt, c'est à dire une suite de mots clefs bien choisis - ce qui demande des connaissances en culture générale et particulièrement artistique et littéraires, ou alors une bonne recherche google préalable - qui va entraîner un agglomérat des données, et paf, ça fait des Chocapic. Vous obtenez une image, ou un texte, qui correspond à l'invite de commandes que vous avez tapé préalablement. Si vous vous intéressez au fonctionnement de ces logiciels, ou à leurs potentielles dérives, je vous invite à consulter et potasser les quelques liens ci-dessous. La vidéo du youtubeur Defakator explique comment fonctionne ChatGPT, avec notamment l'exemple de la chambre chinoise. L'émission 28minutes d'Arte de mars 2023, sur "L'intelligence Artificielle aura-t-elle la peau de la vérité ?" Une des vidéos présentes sur la chaîne de Monsieur Phi, qui se définit comme "Docteur en philosophie, ce qui ne soigne pas grand chose". J'aime cet humour et sa façon d'aborder la vulgarisation. Le cas Chat GPTLe seul test que j'ai fait pour l'instant sur ce type de logiciels est de demander à Chat GPT de donner une définition du mouvement Steampunk. Voici sa réponse. Capture d'écran de la définition du mouvement Steampunk par Chat GPT - début d'année 2023 Je ne vous cache pas que je me suis prise une grosse claque en lisant cette réponse. Voilà en partie la raison de mon silence sur ce blog depuis mon dernier article en janvier dernier. Durant des événements, j'aime bien être ce que j'appelle "la VRP du Steampunk", et expliquer aux passants ce qu'est ce mouvement, pourquoi on est habillés ainsi, ce qui se cache derrière, et que non, on n'a pas besoin d'attendre carnaval pour s'habiller ainsi, que c'est un plaisir et une passion légitime. Cela fait des années que je travaille ma présentation du Steampunk, de façon à la rendre intelligible pour les badauds intéressés de cette découverte, sans rien enlever à la véracité de mes propos, ou tomber dans une vulgarisation trop approximative. Moi qui voulait écrire toute une série d'articles sur le thème "Les robots et le Steampunk", je me suis sentie congédiée, inutile. Par un programme. Ironie. Certes, j'ai quelque chose que ce programme ne pourra pas m'enlever, ou donner à ses générations de textes : mes souvenirs, mes anecdotes sur ce que j'ai vécu dans le milieu Steampunk Francophone depuis déjà plus de dix ans, et qui je l'espère donnent une certaine saveur et une authenticité à mes écrits. Mais il n'empêche. Ce programme en est à ses balbutiements, et il me pond des réponses très cohérentes, qui tiennent la route... Sincèrement, cela m'a coupé la chique, et surtout l'envie d'écrire. Mais, tout aussi ironiquement, c'est cette anecdote qui me permet de vous parler d'intelligence artificielle et de robots... La technophobie J'ai actuellement deux questions qui me viennent en tête : qu'est ce que ça va être quand on en sera à la dixième version de ce programme ? Et surtout, est ce que ma réaction n'est pas à peu près la même que celle de nos ancêtres face au développement des nouvelles technologies ? Est ce que je ne suis pas dans la position d'une anti-train du 19ème siècle, qui a peur que le cheval de fer rogne des emplois, et développe des décollements de rétine et des avortements ? Car oui, circuler à plus de 80km/h comporte ce genre de risques... Ou du moins, on le croyait à l'époque. Si vous voulez du train impressionnant, repassons-nous ce court-métrage des frères Lumière sur l'arrivée en gare à la Ciotat J'aimerais me raisonner et me dire que je suis juste en train de céder à une sorte de "panique morale", que l'Intelligence Artificielle va nous simplifier la vie, en faisant en cinq minutes des tâches qui prennent trois semaines à un humain. Le temps de rassembler l'information, de l'appréhender, et de la synthétiser... Par exemple, on peut se servir de Chat GPT pour demander des formules excel, et gagner un temps infini. Ou encore, pour les community managers, imaginer des textes pour des programmations Facebook ou Instagram, avec un style "espiègle et malicieux". Et régler le tout en dix minutes, avec un contenu optimisé pour le référencement, plutôt que de faire un brain storming de deux heures, pour générer à peine un mois de contenu en avance...? Ouvriers Luddites en train de casser des machines dans une usine de bonneterie - gravure anglaise du 19ème siècle Pour l'instant, dans l'imaginaire collectif, la technologie ou le progrès remplaçait surtout des métiers manuels, qualifiés parfois d'essentiels, mais surtout dévalorisés en terme de revenus salariés, et questionnant sur le point de vue santé, ou d'épanouissement culturel. Le Steampunk, qui est le thème de ce blog au départ, se base essentiellement sur une époque où les progrès technologiques ont connu un bond fulgurant, à tel point qu'on parle de première révolution industrielle. Il y a eu l'essor du chemin de fer dont nous avons déjà parlé, mais aussi la machine à vapeur, le télégraphe... De merveilleuses inventions, synonymes de progrès ! Mais qui dit progrès ne dit pas toujours acceptation sociale, comme nous pouvons le voir avec le mouvement Luddite, illustré ci-dessus. L'invention des métiers à tisser mécaniques a suscité en Angleterre une peur chez les professionnels du textile, principalement les tondeurs de draps, les tisserands sur coton et les tricoteurs sur métiers. Un violent conflit social les opposera aux manufacturiers. De nombreuses machines seront détruites dans les usines en 1811 et en 1812. Au départ il s'agissait de réactions collectives spontanées, qui se sont peu à peu unies, et qui ont abouties à une hausse des salaires dans la profession. Le mouvement continue jusqu'en 1817 environ... Mais il s’essouffle peu à peu, en partie à cause de l'instauration de la peine capitale en 1813 pour "bris de machines", entraînant la pendaison d'une bonne dizaine de luddites, ainsi que des envois au bagne en Australie ... On comprend que devant de telles menaces, le mouvement de révolte de ces ouvriers se soit un peu éteint. Meme qui traite avec humour du projet de l'entreprise Levis d'utiliser des mannequins générés par des logiciels d'I.A., plutôt que des humains, de façon à coller au plus près au physique de ses clients Ce qui change aujourd'hui avec ces nouveaux logiciels de génération de texte et d'images, c'est qu'ils touchent des professions intellectuelles, qui demandaient auparavant aux humains des années d'étude. Pour un écrivain ou un artiste graphique, il faut le temps de trouver son style. Pour un avocat ou un juriste, il faut le temps pour aborder le Droit, le comprendre, se spécialiser dans un domaine. D'autres domaines seront sans aucun doute impactés. La plupart des métiers va subir une révolution dans les mois qui viennent, si ce n'est dans les prochaines semaines seulement. Ou une réduction pure et simple des effectifs, un peu à la manière des hôtes et hôtesses de caisse face à l'arrivée des caisses automatiques dans les supermarchés. On voit déjà des effets en Chine dans le domaine de l'illustration de jeux vidéos. Au lieu de demander une illustration en une semaine à leurs équipes de 10 personnes, les managers demandent à présent quarante propositions différentes en une semaine à deux graphistes, par exemple. Les offres d'emplois pour ce type de poste sont en chute libre. Il va falloir se fédérer en tant que travailleurs et travailleuses, pour exiger des mises à jour et des avancées sociales en terme de code du travail (on peut s'inspirer de la hausse des salaires obtenue par les Luddites, par exemple) ; le respect des copyrights ; et parler de la nécessité de sortir d'une logique qui veut que les gains de productivité dus aux machines se fassent au profit du capital, sans gain de confort ou de niveau de vie pour les travailleurs et travailleuses - ou alors, cela se compte en clopinettes face aux profits engendrés. Et il va falloir également se fédérer en tant que consommateurs et consommatrices, afin d'exiger des garanties de travail créatif humain derrière les produits que l'on achète. Image digne d'un meme, créée par mes soins en cinq minutes sous Canva, avec les éléments proposés en ligne par le site. Canva est souvent décrié dans les milieux professionnels créatifs, comme étant une sorte de Photoshop au rabais, mais qui se fait passer pour un logiciel de la qualité de Photoshop : avant les logiciels de génération d'image, l'accès à Canva avait déjà fait beaucoup de remous... Loin de moi l'idée de prétendre que les métiers créatifs sont forcément merveilleux à vivre : la précarité, la difficulté à faire comprendre que ce sont de véritables boulots, dignes d'être payés, la concurrence avec des concours spéculatifs, des managers ou des commerciaux qui rabaissent les créatifs et qui ne comprennent pas les contraintes de ces métiers... La réalité n'est pas forcément tendre. Cependant, quitte à travailler, et assister à l'essor des programmes et des robots, on peut peut-être espérer pour l'humanité plus de boulots de ce type..? Est ce que la créativité doit se faire bouffer par les logiciels ? Ne peut-on pas utiliser les machines pour travailler moins (durement ou physiquement) et vivre mieux ? Un extrait des premières bulles de l'album "La cité des eaux mouvantes" de la série Valérian, par Christin et Mézières. Dans les années 1970, on imaginait le futur 2720 avec l'humanité occupée par des machines à rêves, et des brigades temporelles pour veiller sur eux... Quel futur imagine-t-on aujourd'hui ? Bref, aux accusations de technophobie, j'ai envie de répondre que j'ai lu trop de science-fiction pour savoir que ça va être franchement rock 'n roll (pour rester polie) dans les années à venir. Parce que malgré la longueur de mon article, je n'ai pas encore parlé du fait que les logiciels de génération d'images et de textes sont pour l'instant cantonnés à une seule tâche, au lieu d'être configurés pour faire du deep learning... ou de ce qu'il va se passer pour le domaine de l'illustration si Adobe lance son propre logiciel d'I.A., nourri par les images de sa banque de données légales et non pas volées sur les réseaux... et encore qu'on va avoir droit à une vague de fake news sans nom, que cela soit pour le lol ou encore pour amplifier des problèmes diplomatiques internationaux. Faut-il ralentir ? Je réponds oui. Faut-il préparer du pop-corn pour assister à l'implosion de nos emplois, d'internet et de notre système d'information ? Je réponds "Salé ou sucré ?". Salutations Vaporeuses, Mona Longueville (Personnellement j'aime bien le salé) #blogsteampunk #logicielsIA #midjourney #chatgpt #définitionsteampunk #sciencefiction #ScienceFictionIsreal #luddism #mouvementluddite #testadn #peurdutrain #technophobie #popcorn #jesperenepastropvousavoirtropdéprimé * Oui Hélène si tu lis ces lignes, je pense à toi et à toute la merveilleuse sensibilisation que tu fais concernant cette cause. Merci d'être aussi investie, et de mieux faire comprendre ces problèmes.
** Si le sujet de la mechanical girlfriend vous a plu, précisez-le en commentaires : j'ai découvert en écrivant cet article, et je pense que cela pourrait être intéressant de le développer.
1 Commentaire
Matt Middlemiss
4/14/2023 07:05:48 am
Un article au top comme toujours qui a accompagné mon café du matin. Je partage tes interrogations et tes craintes vis à vis du développement des IA. De plus les IA se basant sur ce à quoi elles ont accès sont pourvues des mêmes biais que l'humanité : sexistes, racistes, lgbtphobes. C'est un sujet dont on a déjà entendu parlé et auquel plusieurs créateurs d'IA ont été confronté jusqu'à devoir en désactiver certaines. De plus le remplacement exclusif de certaines tâches par l'IA risque d'arriver à un plateau au bout d'un moment en terme d'innovation (artistique, scientifique etc) risquant de réduire l'apport de nouvelles connaissances au profit de la capitalisation sur les recherches précédemment effectuées... Nous n'en sommes pas là, bien heureusement, néanmoins la recherche du profit dans notre monde capitaliste risque de réduire (encore) la place à la recherche fondamentale et à l'innovation artistique via les IA qui remplaceront un certains nombres d'emplois dans une vision court-termiste... Si cela devait arriver je ne doute pas qu'au bout d'un moment ces métiers "abandonnés" à l'hôtel du profit reviennent mais cela ne se ferait pas sans perte de savoir ou de méthode.
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Mona LonguevilleForte de mes 10 années d'expériences dans le milieu Steampunk Francophone, je vous propose ici mes conseils et mon retour d'expérience de terrain. Archives
Avril 2023
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