Mona Longueville - Créatrice et Conseils en Steampunk
Les années passent et se ressemblent… Les traditions se font, et se défont. Cette année, il n’y a pas eu sur Paris de Noël Steampunk organisé par l’association la Société des Libellules. J’aurai voulu vous embarquer dans un conte de fin d’année à la Dickens, avec les fantômes des Noëls passés, présents, et futurs… Par simplicité d’écriture (j'ai commencé à rédiger cet article en étant en mode « j'ai trop mangé/trop bu, c’est la période des fêtes, quel jour on est déjà… ? ») je vous propose de se contenter des jolis souvenirs des Noëls d’avant…
Il y a eu la sortie du 15 janvier 2022, « le dernier Noël après la fin du monde » qui a dérogé à cette règle. Ce titre, comme vous vous en doutez peut-être, est un clin d’œil à l’excellent livre Le dernier restaurant avant la fin du monde, qui est le deuxième volume de la pentalogie Le guide du voyageur intergalactique de Douglas Adams. Ce livre a lui-même inspiré le titre du bar Parisien « Le dernier bar avant la fin du monde », que j’avais eu la chance de découvrir pendant le premier Steam-Tour, en 2012, soit il y a dix ans, quand je commençais le Steampunk... Oui, j’avais promis que cet article parlerait de souvenirs, je ne mentais pas. Allez, en route ! Les coulisses du musée des arts forainsGrâce au réseau de Lady Chapillon, créatrice du forum steampunk.fr, nous avons pu de nombreuses fois profiter d’un lieu merveilleux et magique. J’ai nommé, le musée des arts forains, dans les pavillons de Bercy. Oui oui, en plein milieu du 12ème arrondissement se cache de la féérie à l’état pure. Très peu ouvert dans l’année (ce qui garantit son côté exceptionnel), on y trouve des manèges datant du 19ème et du 20ème siècle, conservés avec soin, et remis en état pour le bonheur des petits et des grands. Un aperçu de ce magnifique musée Le visiteur et la visiteuse pourront se diriger vers le guichet, et acheter des billets afin de monter à bord du Vélocipède, ou des Gondoles Italiennes, ou participer à une course endiablée… ou préférer une visite libre, afin de profiter des spectacles proposés, admirer les décors, écouter du chant mongol diphonique, ou encore valser en amoureux, dans une ambiance de cirque et de fêtes. Bref, c’est tout à fait charmant, et à faire au moins une fois dans sa vie. Deux Vaporistes plein d'amour qui dansent, immortalisés par Angeline Mattiocco C'était le jour où je les rencontrais tout les deux, Sophie Calomme et Antoine Jolivet, après avoir BEAUCOUP discuté avec ce dernier sur les réseaux pendant des années... Les joies des rencontres internet ! Les Vaporistes présent.e.s lors des sorties profitent de cet endroit enchanteur… mais font aussi profiter le public présent de leurs habits, et d’interactions dans un esprit RolePlay. Par exemple, descendre d’un manège avec une robe longue genre silhouette 1860, et saluer les enfants d’un air de Mary Poppins… être en rouge et blanc, tel un père Noël à vapeur, qui cherche son Rudolph partout… ou bien encourager les automates de la course, en les invectivant tel un croisement entre un capitaine Haddock et un titi parisien à l’accent vieillot… Ces échanges sont l’occasion de parler de la passion du Steampunk, du théâtre ou du jeux de rôles, et de faire vivre la magie des fêtes. L'ambiance du musée est très feutrée, et les lumières très chaudes... De quoi perdre parfois son sens de l'orientation, mais on s'habitue très vite. La cour du musée des arts forains propose toujours de quoi se restaurer, et quelques boissons typiques de l'hiver, comme des vins chauds ! La course des garçons de café, un grand moment typique et incontournable à Paris ! De plus, le directeur de ce musée est un grand fan du Steampunk, et apprécie grandement nos venues costumées, et les encourage. Une année, grâce à sa générosité et à son engouement pour le mouvement, il nous a permis de venir voir les coulisses du musée... De grandes réserves où attendent des éléments de manèges, soigneusement préservés, en attente d'être réparés, remis en valeur... Un délice à voir ! Cette girafe a peut être attendu quelques mois dans la réserve, avant d'être restaurée et mise en scène, pour être admirée du public ! Sylar et Herr Rizon, l'air canaille, prêts à fêter dignement la fin d'année Le musée des arts forains regorge de spots pour se prendre en photo, du pain béni pour les photographes qui nous accompagnent à chaque fois ! La hotte à cadeauxAfin de se gâter entre amis, même quand on ne se connaît pas, ou pas trop, la tradition de la hotte à cadeaux est toujours d'une grande convivialité. Pour faire plaisir, la Société des Libellules - association Steampunk Parisienne que j'ai participé à fonder en 2014, dont j'ai été Présidente / Graphiste puis Secrétaire / Graphiste - préconisait d'offrir quelque chose en rapport avec le Steampunk, aux alentours de 5-10 euros, si c'était un objet acheté dans le commerce, ou qu'il fallait acheter des fournitures pour le fabriquer. Les Vaporistes sont de grands fans de Science-fiction. Les livres sont donc toujours mis à l'honneur dans les cadeaux que l'on trouve dans la hotte. C'est l'occasion de faire découvrir à quelqu'un un ouvrage qui nous a plu, et d'en parler ensuite durant la soirée. Une bonne façon de rompre la glace pour faire connaissance ! On peut aussi en profiter pour offrir des objets hors du commun, chinés en brocantes. Raconter ensuite l'histoire de l'objet, sa provenance, le vide-grenier où vous avez âprement discuté le prix ! Si vous n'avez pas toutes ces informations en tête, vous pouvez toujours inventer une lutte contre un automate aux dents tranchantes : la personne qui recevra le cadeau s'en souviendra, à coup sûr... Ici, vous avez un cadre chiné en brocante, avec une montgolfière en papier découpé, sur le thème de Noël, offert pendant le dernier Noël après la fin du monde... Histoire de s'envoler avec légèreté, loin des soucis post-covid, et flotter au-dessus des effluves de Smog... Oh oh oh ! Les cadeaux offerts peuvent aussi être fait à la main. Le Steampunk, après tout, comme je l'avais expliqué dans mon article "Le Punk dans le Steampunk", encourage le Do It Yourself, c'est à dire le fait d'apprendre à faire les choses par soi-même. Je conseille juste, pour les cadeaux de hotte, de s'y prendre un peu en avance afin de trouver quelque chose de qualité, et de glisser dans le paquet - ou dans le furoshiki - une note indiquant que le cadeau vient de vous. Cette charmante petite attention évitera les questions du genre "Mais au fait, qui m'a offert ce superbe présent ? Il faut que je le ou la remercie !" Les visites de muséesEntre uchronie et anachronisme, au musée d'Orsay La Société des Libellules s'est toujours présentée comme une association de promotion de la culture Steampunk, créatrice de temps de rencontres entre Vaporistes. C'est donc tout naturellement que des sorties culturelles entre adeptes du Steampunk se sont intégrées aux programmes des sorties de fin d'année. Cela permet des interactions roleplay comme au musée des arts forains, avec les visiteurs et les visiteuses, mais aussi le bonheur d'être devant un tableau du 19ème siècle, habillé quasiment comme dans le tableau ! Comme si la peinture avait pris vie... Découverte du musée de la Vie Romantique, au pied de Montmartre... Un plaisir de voir les affaires de l'écrivaine Georges Sand ! Et ensuite de boire un chocolat chaud bien mérité dans le salon de thé attenant. Il faut cependant souligner que, bien que je raffole de ces moments, les visites des musées ne sont pas forcément les moments où les Vaporistes sont au rendez-vous, lors des rassemblements de fin d'année. C'est toujours délicat de prévoir ce genre de moments, quand on fait partie de l'orga. Est-ce qu'on prévoit la sortie au musée après les arts forains, dans quel cas ça va faire trois activités dans la même journée - musée des arts forains, deuxième musée, et ensuite la soirée ? Est ce qu'on prévoit le musée le dimanche, ce qui permet de prévoir un week-end dans l'esprit des Steam-Tours, mais dans ce cas on ne prévoit rien avant 14h du matin, car ça sera le lendemain de la soirée, mais celles et ceux qui viennent sur Paris spécialement pour les retrouvailles devront partir prendre leurs trains ? Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question. Dépoussiérer l'image de la visite au musée pour la rendre fun n'est pas chose aisée, même face à des férus d'histoire, avec un sens de l'esthétique poussé. La danseuse au repos de Degas, au musée d'Orsay, en 2020 Pour en savoir plus sur cette sculpture et les conditions des danseuses de l'époque, c'est par ici (eh oui aller au musée, ce n'est pas seulement savourer de l'art, c'est aussi en apprendre plus sur les us et coutumes des époques précédentes...) Je peux simplement parler de la vive émotion de découvrir enfin une œuvre en vrai, de l'admirer avec une bonne lumière - les musées Parisiens sont au top en terme de scénographie, en général - en compagnie de quelques motivé.e.s, qui pousseront eux aussi des soupirs d'aise face à un tableau, ou une sculpture. Aussi, la vue de la danseuse au repos de Degas, et son ruban dans les cheveux me restera longtemps en mémoire. Quelle précision, quelle délicatesse, quelle finesse. Les petits bonus prévus quand on fait partie de l'organisationL'avantage de faire partie de l'orga, c'est qu'on peut prévoir des surprises en plus pour les invités. Un peu comme quand on est petits, et que les membres de la famille plus âgés préparent les fêtes avec des costumes, des manigances pour mieux nous surprendre et faire vivre toujours un peu plus longtemps la magie de Noël. Des petits badges, des petits badges, encore des petits badges ! Tout d'abord, les badges. Oui, une de mes principales motivations pour organiser des événements Steampunk, c'est tout simplement ça. Pouvoir aider au choix du design du badge, le concevoir, régler des détails de précision sur la gravure laser, puis passer - toujours la veille de l'événement sinon ce n'est pas drôle - une heure ou deux à coller les fixations à l'arrière entre membres de l'association, en prenant l'apéro, et des nouvelles des un.e.s et des autres. Parmi les autres activités proposées, on peut noter la fabrication de ce puissance 4 en gravure laser, ainsi que d'autres jeux et des lots à gagner pour les concours d'éloquence. Le but ici n'est pas de mettre des libellules partout - quoique - mais bel et bien de continuer cet idée de Do It Yourself et d'immersion. Soigner les petits détails, c'est aussi permettre aux invités de la fête une réelle déconnexion, et d'être quelques heures hors du temps, du quotidien... à simplement jouer comme des enfants. Des enfants qui ont grandi et qui reprendront une pinte de bière de Noël, certes. Pour revenir sur les concours d'éloquence, l'acoustique des lieux ne permettait pas forcément toujours de profiter au mieux des discours inventés par les participant.e.s, pour coller au mieux au thème de l'année. Mais j'ai toujours été agréablement surprise par l'imagination déployée, la verve de certain.e.s, et la complexité des récits que l'on peut obtenir avec dix minutes de préparation uniquement. (Je mettrai tout ceci au profit de l'émulation du groupe et de l'esprit bon enfant qui se dégagent de ces moments, plutôt que d'attribuer tout cela à la consommation de bière de Noël précédemment évoquée...). Une parodie de chant de Noël, par Esther Cristol - je plaide coupable, je lui avais donné l'idée - et j'ai eu grand plaisir à mettre tout ça en page Une véritable joie de chanter tous ensemble à la fin de la soirée ! Que serait la période des fêtes sans un chant approprié ? Que serait une sortie Steampunk sans un peu d'auto-dérision ? C'est pour cela qu'une année, nous avons parodié "Mon beau sapin" en "Mon beau rouage". La question du rouage et de son port fait souvent débat dans la communauté Vaporiste. J'en parlerai sans doute dans un prochain article. Ici, à travers cette réécriture d'une chanson bien connue, nous avions décidé de lui rendre hommage. En jouant sur la proximité entre le foret et la forêt, et en incorporant les mots craft (synonyme anglais pour bricolage, en gros), et steameurs (équivalent de Vaporiste), le texte s'inscrit dans le mouvement Steampunk avec simplicité et humour. Elie Eastwick, présidente de la Société des Libellules, en mode smile et bonnet de Noël à la sauce Steampunk Dernière chose qui me tient à cœur particulièrement dans les souvenirs des Noël Steampunk, c'est la complicité avec les membres actifs de la Société des Libellules, particulièrement Elie Eastwick et Esther Cristol. Faire partie de l'organisation demande beaucoup de temps, beaucoup d'engagements, mais grâce à la locomotive de tête, on part loin, parfois très loin dans nos délires... et les Vaporistes comprennent, nous suivent, et nous remercient chaudement... Comme je vous remercie énormément à mon tour d'avoir lu tout cet article. S'il vous a plu, si vous avez un souvenir à rajouter, je vous invite à laisser un commentaire, ou alors, à défaut d'un vin chaud sur le marché de Noël, à aller sur mon profil Ko-fi me payer un thé. Oui j'ai toujours le projet d'un jour donner des conférences basées sur mes articles et mon expérience de plus de dix ans dans la sphère du Steampunk, mais le père Noël vient juste de passer, j'ai déjà eu des supers cadeaux, du coup je me résous à des objectifs plus raisonnables pour l'instant ! En attendant, je vous souhaite une merveilleuse année 2023, pleine de bonnes choses et de rétro-futurisme ! Avec des rouages en prime. Salutations vaporeuses, Mona Longueville #steampunk #steampunkfrancophone #steampunkparis #retrofuturisme #noelsteampunk #sortiedenoel #meilleurssouvenirsdenoel Ressources utilisées pour écrire cet article : vous vous en doutez, principalement mon cerveau et mes souvenirs. Je profite cependant de cette partie pour vous encourager à aller visiter des musées, c'est si cool. et encore une fois, bonne année 2023 !
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Vous avez peut-être comme projet de bonne résolution pour la nouvelle année qui vient de vider vos placards, afin de faire de la place, et de faciliter votre vie. Le rangement sera facilité au quotidien… Moins de vêtements différents égal moins de choix à faire donc plus de rapidité pour s’habiller le matin. Vous êtes remplis de bonnes intentions, certes. Mais par pitié, arrêtez-vous tout de suite.
Quand on est Vaporiste, on n’est jamais désemparé.e face à une armoire trop pleine. Ce qui apparaît à beaucoup comme une source de contraintes est en fait une mine de possibilités. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. Quand j’ai commencé le Steampunk en 2011, il n’y avait chez moi que des vêtements dits « classiques ». Je me souviens encore de cette délicieuse sensation de devoir vite se composer un costume, car on n’a littéralement rien à se mettre… Ayant appris la couture durant mes études, j’ai pu créer quelques accessoires, à la va-vite. Mon costume était plus néo-victorien que véritablement steampunk, mais qu’importe. J’avais de quoi me fondre dans la masse à un événement de l’association aujourd’hui disparue Machina Vapora. Sur ce costume de 2011, j'avais dans mon placard la ceinture élastiquée, les collants, les chaussures, et la robe - cette dernière est un peu particulière car c'était un prototype du bureau de style où je faisais un stage pour mes études de stylisme... Le vêtement n'a pas été produit, mais j'ai récupéré le prototype. Les autres éléments ont été chinés (l'ombrelle, les lunettes) ou cousus. Et en fait, en fouillant bien dans son armoire "classique", on découvre un accessoire ou deux, un foulard, un tee-shirt qui pourrait faire l’affaire… C’est un peu comme se retrouver devant des étagères de fringues, en étant invitée à une soirée sur un thème coloré, par exemple le violet, et se dire « Mais enfin, je n’ai rien de violet, et pourtant j’adore cette couleur ? Pourquoi est-ce que je n’ai rien de violet ? » En Steampunk, c’est pareil : on va redécouvrir une chemise, un pantalon noir ou marron, une paire de bretelles et voilà. Il y aura juste une gavroche ou un autre couvre-chef à acheter (selon le personnage que vous voulez incarner), pourquoi pas en brocante ou en boutique gothique, et le tour est joué. Je parlerai un autre jour de la porosité entre les mouvements gothique et steampunk. Photo : Intérieur de la boutique Diabolik, à Montréal Le Steam-Placard évolue avec les années, en plus. Autant au début il s’agit de voir ce qui, dans nos fringues classiques, pourrait permettre d’avoir un début de costume… quand on a plusieurs années de pratique du Steampunk derrière soi, on a une garde-robe remplie… de tout un tas de choses. Le jeu va être de composer, et de mixer entre les différents éléments de costume. Cette crinoline, par exemple, peut être la base pour un costume de Steam-Pirate. On a tendance à dire qu’un costume n’est jamais vraiment fini, dans le Steampunk. Un costume évolue, il se complète, mais il se transforme aussi. Un corset ne nous va plus vraiment ? Ce n’est pas grave : allié avec une autre crinoline, et avec une broche qui vient d’un autre costume, ça donnera une ambiance tout à fait différente. On compose, on agence différement, on réinvente. L’avantage de la mode Steampunk c’est qu’elle est très intemporelle. Ce n’est donc pas gênant de ressortir un chapeau ou un nerf de derrière les fagots : il reste « à la mode ». Cela incite à garder beaucoup de choses chez soi, au cas où. Cela rapproche en quelque sorte le Steampunk du style Maximaliste – en opposition au Minimalisme, qui vous incite à n’avoir que quelques objets chez soi (parfois pas plus d’une centaine). On pense diversité, accumulation, collection. Les principes de Marie Kondo, reine du Minimalisme, et le fameux « Less is More » sont oubliés. La frontière se fait au niveau des couleurs, des matières. Le Maximalisme adore les accords de couleurs criardes et le plastique, là où le Steampunk sera sur des matières nobles, dans des teintes principales de marrons, des dorés, des cuivrés… (d’autres couleurs sont utilisées par nos explorateurs et exploratrices les plus braves). Le Maximalisme n’hésitera pas à flirter avec la faute de goût, tandis que le Steampunk essaiera de rester dans une ambiance 1900 un peu classe (ce qui n’empêche pas des archétypes de voyous, de gourgandines, de savants fous, de chimistes dangereuses, ou encore d’aventurier.e.s…). L'époque Victorienne était proto-maximaliste, en quelque sorte. Entre les cabinets de curiosités, surchargés de bibelots divers, les murs recouverts de papiers peints de style William Morris ET de tableaux, et les meubles ouvragés (chez les personnes d'une certaine classe sociale, certes)... les intérieurs étaient surchargés. Construit entre 1893 et 1895, sur une partie des ruines du palais ducal des Bourbons, la maison Mantin à Moulins est conçue pour préserver et conserver la collection du maître des lieux, érudit, curieux et amateur d’art. Le Steam Placard a un dernier secret à vous dévoiler : les Vaporistes, comme les voyageurs et voyageuses du temps, ont l'habitude d'être entre plusieurs univers. Reconstitution historique ou jeux Grandeur Nature (GN) sont des passe-temps que nous sommes nombreux à pratiquer dans la communauté, ou du moins à avoir touché du doigt. Cela sous-entend d'autres équipements, d'autres habits. On peut très bien croiser dans la maison d'un.e Vaporiste un bouclier de l'Antiquité Romaine, à côté d'un cabinet de curiosités, lui-même à côté d'une tenue Rockabilly, ou d'une collection de consoles de jeux des années 80. On peut très bien piocher dans son placard des éléments de notre époque, mais rien ne nous empêche de mixer avec d'autres univers, d'autres époques. La seule limite, comme je vais le répéter souvent sur ce blog, c'est votre imagination. Faites en bon usage. Et ne triez pas trop vite votre armoire, vous pourriez avoir besoin de ce petit top rayé. Salutations vaporeuses, Et joyeuses fêtes, Mona Longueville
#steampunk #vocabulairesteampunk #steamplacard #costumesteampunk #blogsteampunk #steampunkstyle #fastfashion #bonnesrésolutions2023 #oupas Les ressources utilisées pour écrire cet article : C'est quoi le maximalisme ? Ken Fulk, maître du maximalisme Intérieurs bourgeois du XIXème siècle La pièce de dessin de la maison Standen, dans le Sussex. Je veux vivre là dedans. La Maison Mantin - Office de Tourisme de Moulins , capitale des Bourbons (moulins-tourisme.com) Merci Agnès pour la découverte de la maison Mantin, c'est juste parfait pour cet article |
Mona LonguevilleForte de mes 10 années d'expériences dans le milieu Steampunk Francophone, je vous propose ici mes conseils et mon retour d'expérience de terrain. Archives
Avril 2023
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