Mona Longueville - Créatrice et Conseils en Steampunk
J’ai toujours été très créative. Quand j’ai entendu parler du mouvement Steampunk durant mes études, j’ai été ébahie par les créations de cette communauté. Après avoir rejoint le forum Steampunk.fr (en 2009-2010 environ), j’ai été ravie de voir que cette inventivité était encouragée : enfin, des gens avec qui m’éclater en créa! Car cette émulation se ressentait à travers les posts du forum, mais aussi par l’organisation de ce que l’on appelle des « ateliers à vapeur ». En 2013, durant un Atelier à Vapeur Breton près de Brest. La joie se lit sur mon visage. |
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*** Vous savez, la fête primaire où on vous fait payer la part du gâteau que vous avez cuisiné et ramené. Scandale.
**** Si on pouvait arrêter d’humilier les futurs mariés durant les enterrements de vie de jeune fille ou de garçon, ça serait pas mal. Oui, les déguisements de phallus sur pattes, ça peut être drôle. Mais si c’est choisi d’être porté, et pas subi.
« Oui, mais pourquoi est ce que vous vous présentez comme Steam-PUNK ?
Qu’est ce qu’il y a de « punk » dans votre accoutrement* ? »
Qu’est ce qu’il y a de « punk » dans votre accoutrement* ? »
Cette question revient souvent lors de conventions ou de sorties, dans la bouche des passants interloqués par les chapeaux haut-de-forme, crinolines et autres bizarreries vestimentaires dont nous sommes capables. Certain.e.s Vaporistes éluderont, pas très intéressé.e.s soit par le punk, soit par le côté philosophique et politique du mouvement**.
D’autres (comme moi, vous l’aurez sans doute deviné, sinon je n’écrirai pas cet article) s’engouffreront dans cette brèche afin de parler de Steampunk plus en profondeur. Revenons sur les termes présents dans la question, si vous le voulez bien : nous avons Punk, Steampunk, et accoutrement.
D’autres (comme moi, vous l’aurez sans doute deviné, sinon je n’écrirai pas cet article) s’engouffreront dans cette brèche afin de parler de Steampunk plus en profondeur. Revenons sur les termes présents dans la question, si vous le voulez bien : nous avons Punk, Steampunk, et accoutrement.
En France, là où cet article est rédigé, le mot punk fait encore peur. Il est connoté, et traîne derrière lui une image de voyous, de gens qui traînent dans la rue avec des chiens, une cannette de bière à la main, une iroquoise mal peignée en guise de coiffure. Oui, c’est un cliché. Mais ce n’est pas pour rien si on préfère souvent se présenter en se définissant « Vaporiste », terme plus consensuel*** que « Steampunk ».
Photo issue d'un article de Sud-Ouest sur les punks à chiens à Bordeaux
« Punk » signifie en anglais vaurien, ou qui ne vaut rien, mais peut être aussi utilisé en référence au mouvement punk, né aux USA et en Angleterre dans le milieu des années 70 environ (certain.e.s le situent plus tôt, dans les années 60 : n’étant pas historienne ou spécialiste de la chose, je fais au mieux, approximations comprises, vous m’en excuserez). Expression brute d'une jeunesse désœuvrée, révoltée et provocatrice, le punk se répand musicalement et vestimentairement, mais aussi idéologiquement. On assiste à des formations sauvages et à la musique primaire, dont les thèmes tournent autour du mal de vivre, de la drogue et du sexe, avec une volonté manifeste d’esclandre, de sarcasmes, et une bonne touche d’anarchie libertaire. Le tout saupoudré d’antiracisme et d’antinazisme. Le son est brut, les riffs s’enchaînent, le chant est hurlé.
Image d'adeptes du mouvement punk dans les années 70
On est là pour protester. On se reconnaît entre adeptes du punk grâce à un look bien particulier : crête à l’iroquoise, épingle à nourrice comme boucle d’oreille, blouson de cuir clouté, pantalon en cuir ou orné d’un motif tartan rouge, le tout dans un esprit destroy. On se rebelle contre l’establishment, le système en place. Le slogan « No Future » de la chanson God Save The Queen des Sex Pistols signale le scepticisme radical à l’égard des utopies de la génération précédente. On rejette les hippies et leur optimisme. L’esprit de débrouille, avec le Do It Yourself, se sent à travers la musique, la couture, et les fanzines, imprimés comme on peut…
Portrait photo de Vivienne Westwood, reine du punk, qui a notamment ouvert en 1976 un magasin de vêtements punk avec Malcolm McLaren sur Kings Road à Londres. Cette boutique a connu plusieurs noms :
Let it Rock, Too Fast to Live, Too Young to Die, Sex and Seditionaries.
Un extrait de l'interview donnée au journal Le Monde par Vivienne Westwood en 2014, sur sa fierté vis-à-vis du mouvement punk :
"Je n'en tirais aucune fierté à l'époque, mais mon sentiment a changé. C'était beau. Nous faisions des vêtements merveilleux pour habiller de jeunes rebelles. On a tant besoin de rebelles ! Les hippies ont politisé ma génération, mais ce sont les punks qui ont gravé dans les jeunes consciences l'idée qu'il ne faut jamais faire confiance au gouvernement. Un gouvernement essaiera toujours de détruire votre intelligence et votre faculté de penser pour diriger plus facilement. Quand on a compris ça, on a tout compris au monde dans lequel nous vivons."
Oui, je ne pouvais pas faire un article sur le punk dans le Steampunk sans mettre une image du manga Nana, par Ai Yazawa.
En effet, Blast (abréviation de Black Stones) est peut-être le premier groupe Punk auquel j'ai été confrontée !
C'est dire si ma culture punk part de loin.
Effectivement, si on place face à face un Vaporiste d’aujourd’hui et un Punk des années 70, on se demande où est le rapport, et pourquoi le passant peut en venir à poser la question du début de l’article.
Remontons aux origines de ce sous-genre de la Science-Fiction : la première apparition du mot Steampunk remonte à 1987. Kevin Jeter, écrivain américain, écrit au magazine Locus, afin de présenter avec humour les fictions victoriennes écrites avec les auteurs Tim Powers et James Blaylock. Leurs nouvelles de science-fiction étaient parsemées d’idées issues de la révolution industrielle. Le steampunk est ici une référence parodique du Cyberpunk, en moins libertaire, une blague littéraire en somme. On taquine le pessimisme et le premier degré des Cyberpunks. Dans le cyberpunk, on met en scène un futur proche, à la technologie très avancée, les personnages sont victimes de conglomérats ou de multinationales qui veulent contrôler le monde. Les individus sont désabusés, perdus, et très cyniques.
Les tours de la Tyrell Corporation dans le film Blade Runner de 1982
Son scénario s'inspire assez librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
de l'auteur Philip K. Dick, et est un monument du Cyberpunk.
Dans le Steampunk, on penchera plutôt pour l’uchronie que la dystopie. On imagine un temps et un ailleurs qui auraient pu advenir si la technologie était arrivée plus tôt, ou si un événement historique s’était déroulé autrement. Le futur n’est pas déjà passé, comme dans le Cyberpunk : le futur est là, le progrès est digne du merveilleux scientifique, on croit en la science, plutôt que de la subir.
(Certes, en contrepartie on va subir la pollution due à la Révolution industrielle, la pauvreté, des aventures rocambolesques à cause d'inventions loufoques, et autres joyeusetés, mais au moins il y a LA SCIENCE !)
(Certes, en contrepartie on va subir la pollution due à la Révolution industrielle, la pauvreté, des aventures rocambolesques à cause d'inventions loufoques, et autres joyeusetés, mais au moins il y a LA SCIENCE !)
Capture d'écran du film d'animation Japonais Steamboy, sorti en 2004
Est-ce qu’un sous-genre de la Science-Fiction a donné naissance à un autre sous-genre de la SF ? Oui.
Est-ce qu’on est passé d’un pessimisme blasé à un optimisme triomphant ? Oui, aussi.
Où est le punk dans tout ça ? Nous y arrivons.
Est-ce qu’on est passé d’un pessimisme blasé à un optimisme triomphant ? Oui, aussi.
Où est le punk dans tout ça ? Nous y arrivons.
Sid Vicious et Johnny Rotten en concert en 1978, pendant une tournée des Sex Pistols
Le Steampunk puise donc ses racines historiques dans le Punk et le Cyberpunk, comme nous venons de le voir, mais aussi une bonne partie de sa philosophie. Car oui, contrairement à certaines croyances, et même si c’est esthétiquement très plaisant, le Steampunk n’est pas qu’une mode.
On peut bien sûr se contenter d’un simple rôle de consommateur, et acheter tout fait des haut-de-formes, des goggles****, des montres à gousset et autres accessoires venus de Chine, faits par des enfants si ce n’est des Ouïghours. On peut tout à fait uniquement se pointer en événement ou en convention et parader dans de beaux atours. Mais cela, c’est le vernis, la surface du Steampunk.
On peut bien sûr se contenter d’un simple rôle de consommateur, et acheter tout fait des haut-de-formes, des goggles****, des montres à gousset et autres accessoires venus de Chine, faits par des enfants si ce n’est des Ouïghours. On peut tout à fait uniquement se pointer en événement ou en convention et parader dans de beaux atours. Mais cela, c’est le vernis, la surface du Steampunk.
Cette communauté aujourd’hui, et je peux même dire depuis au moins 10 ans, vu que je fais du Steampunk depuis 2011, est bien plus qu’un simple défilé de mode néo-victorien avec des rouages collés de ci-de là. Nous avons récupéré du mouvement Punk l’esprit de contestation et du Do It Yourself et un certain humour.
Nous sommes contestataires en refusant le côté négligé et l’éternel tee-shirt jean basket de notre époque.
Nous sommes contestataires en refusant le côté négligé et l’éternel tee-shirt jean basket de notre époque.
Mark Zuckerberg, patron de facebook, a décidé de s'habiller uniquement en tee-shirt gris et jean,
afin de réduire le nombre de décisions qu'il doit prendre dans une journée.
Le normcore a son plus haut niveau. (Aujourd'hui on parlerait plutôt de minimalisme).
Revêtir un corset ou un costume trois-pièces est une expérience en soi, et témoigne d’un rétropédalage intriguant pour la plupart de nos contemporains. Pourquoi s’encombrer d’une crinoline alors qu’on pourrait être habillé bien plus confortablement ? Pourquoi coudre une tournure à l’écrevisse alors qu’on pourrait trouver une jolie robe pas chère dans des magasins de fast-fashion ?
Une tournure à l'écrevisse ça ressemble à ceci, et demande plusieurs heures de travail en couture,
avec une bonne maîtrise de la machine à coudre. Ce n'est pas le même confort que le jean-tee-shirt cité au dessus,
mais c'est quand même très agréable à porter, je vous assure !
Le Vaporiste va travailler son look, il va le peaufiner des mois durant afin de ne pas apparaître comme tout le monde, et reporter plusieurs fois la même tenue, en ajoutant des choses : une broche, terminer un backpack... Dans un monde où il y a maintenant trois collections différentes par saisons, soit douze dans la même année, ce n’est pas un acte anodin. Le Steampunk, mode à part entière, devient l’antithèse de la fast-fashion quand il est fait maison.
Photo de l'immeuble Rana Plaza après son effondrement en 2013. Cette catastrophe a fait 1 100 morts au Bangladesh à l'époque.
Principalement, des ouvriers du textile qui travaillaient pour de grandes marques occidentales.
C'est ça aussi, la fast-fashion : travailleurs pauvres, mauvaises conditions de travail, et ... drames.
La contestation se fait donc sur les modes de consommation, mais aussi de production et de recyclage. Eh oui, l’art de la débrouille permet d’apprendre de nouvelles techniques, de faire par soi-même (d’où le terme « Do It Yourself »), et aussi d’apprendre aux autres à faire. On est dans l’échange de compétences, dans le troc de savoirs.
Certain.e.s Vaporistes vont monter un commerce à partir de leur savoir-faire : cette volonté de monétiser leurs compétences est encouragée par les adeptes du rétro-futurisme. Tout le monde n’est pas à même d’avoir l’espace et le temps pour créer de jolies choses. Et quitte à vivre dans une société capitaliste, autant donner des sous à des gens que l'on connaît, qui partagent nos intérêts et nos passions...
Certain.e.s Vaporistes vont monter un commerce à partir de leur savoir-faire : cette volonté de monétiser leurs compétences est encouragée par les adeptes du rétro-futurisme. Tout le monde n’est pas à même d’avoir l’espace et le temps pour créer de jolies choses. Et quitte à vivre dans une société capitaliste, autant donner des sous à des gens que l'on connaît, qui partagent nos intérêts et nos passions...
Les Vaporistes font preuve d'une extrême créativitié. De jolis accessoires peuvent être achetés auprès d'artisans, mais aussi venir … de nos poubelles. Eh oui, cette tenue de dandy élégante et shiny peut être en fait issue de fripes dont quelqu’un ne voulait plus, agrémenté d’un accessoire fait à partir d’un vieux réveil, voir même d’un aspirateur… Le recyclage et la créativité sont célébrés, plutôt que la sur-consommation et les comportements moutonniers.
Un aspirateur cassé peut être une base parfaite pour un backpack.
Comme souvent dans le Steampunk, on fait du neuf avec du vieux, et du vieux avec du neuf.
Nous sommes aussi contestataires en ce qui concerne les normes sociales et de genres. On s’invente Comtesse alors qu’on est smicard.e, ou au contraire on s’habille en Apache de Panam, avec un air canaille, pour rappeler que notre société n’est pas constituée uniquement de bourgeois*****. On peut aussi prendre la tournure à l’écrevisse cousue plus haut alors qu’on est un homme cis, et piocher dans le vestiaire masculin alors qu’on est une femme. La personne qui découvre Le Monde perdu rempli de dinosaures peut être une exploratrice en salopette, à bord de son Zeppelin, qu’elle sait réparer elle-même… Remettre en cause les identités sociales et de genre est profondément punk.
Les femmes et les personnes queer ont été dès le début d'une importance capitale dans le mouvement punk,
et invisibilisées par la suite. Heureusement, on les redécouvre aujourd'hui.
Dans le Steampunk, les femmes cis ou trans sont bien représentées et écoutées, ainsi que l'ensemble des personnes LGBTQIA+.
Quand on s’intéresse un peu – voir beaucoup – au 19ème siècle (grosso modo, la période 1850 à 1914, pour faire large), on tombe vite sur des problématiques causées par la révolution industrielle, l’impérialisme et le colonialisme. Pauvreté, pollution, racisme, sur-consommation, entre autres : ce sont des choses que l’on subit encore aujourd’hui. S’intéresser aux difficultés d’hier permet de mieux comprendre pourquoi notre monde est bâti ainsi, et si possible d’imaginer une société différente.
Londres représenté par Gustave Doré en 1876
On y voit le smog Londonien et l'absence de nature en ville. Cela manque de zeppelins à mon goût.
Certain.e.s d’entre nous s’en moquent royalement de tout ça : ils n’ont ni le temps, ni l’argent, ni l’envie d’aller en convention et/ou de revêtir une redingote marron et un chapeau melon. Ces personnes là aiment peut-être juste la musique et la littérature Steampunk, ou simplement un attrait pour le 19ème siècle. Ça n’en reste pas moins des Vaporistes selon moi, et surtout une inscription dans une forme de contestation : aujourd’hui, faire autre chose que d’être collé devant un écran à doom-scroller, ou tout simplement à développer son imaginaire personnel, c’est en quelque sorte très punk.
(Je ne dis pas qu'être devant un écran ne permet pas le développement de l'imagination : c'est plutôt les comportements addictifs aux écrans, qui nous forcent à l'inaction devant eux, qui sont à bannir. Autrefois, on zonait devant la télé. Aujourd'hui, on doome-scrolle. A qui cela profite-t-il ...?)
Quand on ouvre un livre, on se bat contre les multinationales qui en veulent après nos données.
(Je ne dis pas qu'être devant un écran ne permet pas le développement de l'imagination : c'est plutôt les comportements addictifs aux écrans, qui nous forcent à l'inaction devant eux, qui sont à bannir. Autrefois, on zonait devant la télé. Aujourd'hui, on doome-scrolle. A qui cela profite-t-il ...?)
Quand on ouvre un livre, on se bat contre les multinationales qui en veulent après nos données.
Bastien dans le film L'histoire sans fin, adapté du roman de Michael Ende.
Une histoire qui nous rappelle l'importance de l'imagination, et de la littérature dans nos vies.
Le Steampunk est aussi contestataire par son sens de l’humour. On l’a vu, ce mouvement est à la base une blague littéraire. Et même si on aime, comme je viens de le faire, ergoter pendant des heures en écrivant ces lignes, le but est avant tout de s’amuser. Là, il se différenciera du Punk, grâce à ses éclats de rires et son optimisme bon-enfant.
Pour finir, je dirais juste qu'écrire un article aussi long, en mêlant des images de Vivienne Westwood, de Gustave Doré et d'un aspirateur, cela dénote à coup sûr un certain sens de l'absurde.
Punk is not dead.
Pour finir, je dirais juste qu'écrire un article aussi long, en mêlant des images de Vivienne Westwood, de Gustave Doré et d'un aspirateur, cela dénote à coup sûr un certain sens de l'absurde.
Punk is not dead.
Le punk n'est pas mort, ainsi que l'espace commentaire : si cet article vous a instruit, intrigué, dérangé... Parlons-en !
Je vous remercie pour votre lecture.
Pour aller plus loin sur la réflexion anticapitaliste et les comportements moutonniers :
Une interview du sociologue Razmig Keucheyan, auteur du livre Besoins artificiels, Comment sortir du consumérisme
Une interview de l’universitaire Anthony Galluzzo, auteur de La Fabrique du consommateur, une histoire de la société marchande (La Découverte, Zones, 2020)
#steampunk #originedusteampunk #punk #sciencefiction #histoiredupunk #doityourself #diy #tartan #nofutur #noretrofutur #godsavethequeen #sexpistols #viviennewestwood #punkisnotdead
* On remarquera ici la pirouette effectuée par l’autrice de ce blog afin de ne pas utiliser les termes déguisements ou costumes. Merci d’applaudir. Si ce sujet vous intéresse, il est prévu de l’aborder dans un prochain article
** Petit rappel : quand on se considère comme apolitique, c’est peut être parce que la politique et le système déjà en place vous conviennent, ou confortent vos privilèges. Et si on ne s’occupe pas de politique, la politique s’occupe de nous. Sans vergogne. Pour les anglophones qui ont envie d’aller plus loin sur ce sujet, je vous conseille cet excellent article par Margaret Killjoy. Le billet date de 2011, mais n’en reste pas moins très actuel. https://www.tor.com/2011/10/03/steampunk-will-never-be-afraid-of-politics/
*** J’aborderai aussi la naissance du mot « Vaporiste » dans un autre article.
**** Lunettes de protection comme pour les aviateurs. Non, ça ne s’écrit pas googles.
***** Le Steam-Prolo sera un sujet d'un prochain article, j'ai tellement hâte.
Mona Longueville
Forte de mes 10 années d'expériences dans le milieu Steampunk Francophone, je vous propose ici mes conseils et mon retour d'expérience de terrain.
Photo de couverture par Dominique Vichot
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